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pour le mieux-être et la santé
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La relation, un outil pour grandir
La relation, un outil pour grandir
« Les relations sont le miroir dans lequel on se découvre soi-même… Elles permettent d’aller vers le renouvellement de son être » écrivait Khrisnamurti. C’est en effet grâce à l’autre que nous pouvons évoluer et « grandir »… Si nous vivions en vase clos, il n’y aurait pas ces confrontations qui nous obligent à creuser toujours plus loin…
La façon d’aborder une relation va donner une couleur au lien, à « l’inter-action » qui va se tisser entre deux personnes… A partir de là, quelle manière d’être j’apporte dans la relation ? Et comment cet « alter ego » peut-il m’aider à progresser sur ma voie ?
La relation se construit sur un double tempo, celui du donner et du recevoir. Certaines personnes pensent avoir des relations équilibrées et ne font que donner, de l’aide, de leur temps, se perdant dans le dévouement aux autres et n’acceptant pas de se laisser troubler par ce qu’elles pourraient recevoir… car recevoir, s’ouvrir à l’autre et accueillir son don fragilise ! N’oublions pas que celui qui donne garde en quelque sorte les rênes et décide de ce qu’il donne…
Comme le montre si bien la Fable du comment aimer, de l’écrivain György Somlyo, « Il y en a qui s’aiment eux-mêmes dans l’autre, comme il y en a qui aiment en eux-mêmes cet autre qu’ils deviendront par lui »… Tout le monde ne voit pas la même chose dans la relation !
Lors de vos « inter-actions », comment vous laissez-vous altérer, modifier, par cet autre vous qu’est votre alter ego ?
Les conflits font souvent peur et pourtant, les confrontations sont utiles, à condition qu’elles ne soient pas stériles… Le conflit intervient en fait quand un désaccord se transforme en oppositions et en affrontements.
Les tensions sont souvent un signe de dynamisme à considérer comme un signe de santé et à aborder de façon constructive. Explorer avec l’autre les différences existantes permet de progresser et d’engendrer de nouvelles idées. Nier le conflit, le fuir, bouder, minimiser les désaccords, utiliser le chantage ou des stratégies de pouvoir ne permet pas de régler un désaccord. Seule la coopération offre une solution positive.
Pour terminer, voici quelques conseils pour mieux gérer les désaccords et éviter d’en arriver au conflit :
- S’exprimer de façon constructive chaque fois que quelque chose dérange (éviter le « ce n’est pas grave pour cette fois » !)
- Créer un climat de confiance et garder son calme
- Dans l’argumentation, s’appuyer sur des faits et des ressentis plutôt que sur des opinions (« lorsque je t’entends dire cela ou lorsque tu fais cela, je me sens déstabilisée ou en colère… »)
- Faire preuve d’écoute active, suspendre le jugement et questionner plutôt que d’interpréter ce que l’autre veut dire…
- Observer l’autre et s’adapter, se synchroniser, l’associer dans la recherche de solutions (utiliser le « nous »).
Je vous invite à mettre ces quelques principes en pratique et on en reparle !
Belles relations à tous les lecteurs…